Carnet du Québec en Liberté. Sherbrooke, les murs vous parlent. 2ème partie.

CANTONS DE L’EST ou ESTRIE

 Sherbrooke, les Murs vous parlent du temps qui passe.

 De Nékitotegwak à Shrerbrooke.

 Tradition et Prévention, 2007.

Une journée porte-ouverte en 1967 à la caserne de pompiers autrefois située sur la rue Marquette (à l’emplacement de l’actuelle bibliothèque), voilà l’histoire contée sur cette murale. Lors de la journée «  Pompier d'un Jour » la caserne ouvre ses portes au public.   En vedettes, deux  figures des services d'incendie et de police,   Percy Donahue directeur du service des incendies, qui prend sa retraite après 55 années de services et le policier Bertrand Lacasse, qui  a dirigé la circulation au centre-ville pendant de nombreuses années.

Vandalisée en 2012 avec des graffitis la fresque a failli disparaître : « Il n'existe pas de produit miracle et on devra analyser nos résultats avant de choisir le moyen qu'on utilisera pour nettoyer le tout. C'est un vrai travail de moine, mais c'est déjà moins long faire ça que de repeindre la murale au complet ou presque. On est sûrs de trouver la solution » déclare Serge Malenfant, président de MURIRS.

Les Moulins d’Haut, 2009.

Sur le côté du Bureau Tourisme, empruntez l’escalier qui conduit le long de la rivière Magog, pour découvrir cette murale. Elle illustre ce quartier baptisé autrefois Upper Mills Dam, à l'époque de la construction du premier barrage sur la rivière en 1827.

Cœur, Culture et Pédagogie, 2011.

Les ouvrages de 112 auteurs s’affichent sur les rayons de cette bibliothèque géante appuyée sur le mur du Collège du Sacré Cœur, face à la bibliothèque Eva Sénécal. L’art mural illustre la richesse du monde artistique de la « cité du savoir ». Les arts visuels, la danse, la musique, le sport, le multimédia, l’archéologie se glissent entre les livres, sous les traits des nombreux figurants qui ont joué aux modèles pour la réalisation de cette œuvre.

Sherbylove, 2016.

Véritable challenge, cette murale reste la plus complexe conçue et réalisée par les artistes de MURIRS, de par la hauteur, l’accessibilité et le support.

«Il a fallu changer nos méthodes de travail, monter un échafaudage de 25 000 livres sur une structure qui date de 1900, ce qui a nécessité de solidifier les lieux. Il fallait monter à l'arrière via un escalier de 141 marches une dizaine de fois par jour. Il a également fallu fermer la rue, utiliser des grues.. A cause de la contre-plongée de la murale, il fallait aller au centre de la rue avec des jumelles pour essayer de voir ce que nous faisions», témoigne Serge Malenfant.

Clin d’œil au #Sherbylove du web, Sherbylove fait le tour du monde via les réseaux sociaux.

 Controversée au départ, la murale au grand cœur et l’éternel sourire de Madame Bou, accrochent les regards et ne laissent personne indifférent. Levez les yeux et admirez le travail!