Carnet du Québec en Liberté. Sherbrooke les murs vous parlent. 4ème partie.

CANTONS DE L’EST ou ESTRIE

Sherbrooke, les Murs vous parlent du temps qui passe.

Nous nous retrouvons au centre ville pour la  suite et fin de cette ballade colorée à la découverte de Sherbrooke et de son histoire. Un grand merci et bravo à tous les artistes de MURIRS.  Félicitations à la Mairie pour son  soutien permanent  à ce projet. Je vous donne rendez-vous l'année prochaine pour la découverte de la 17ème murale!

Les Belles Années, 2005.

Nous sommes en septembre 1957, en plein baby-boom de l’après-guerre. Ce quartier du « Petit Canada » au sud-ouest de Sherbrooke, abritent les familles nombreuses ouvrières, majoritairement canadiennes française. Elles vivent de l’industrie du textile, de la mécanique et de la métallurgie.

Destinées et Origines, 2012.

L’immeuble du 250 de la rue Laurier sur lequel se dresse cette 13ème murale a été érigé à l’emplacement du légendaire Hôtel Château Frontenac. Construit en 1904, il fut la proie des flammes en 1964.

Située sur le site des premiers défrichements de Sherbrooke, appelé alors le Canton d’Ascot, cette murale rend hommage aux « héros de l’ombre », et aux pionniers ont marqué la communauté et l’histoire de Sherbrooke.

Les Jeux du Canada, 2013.

Sur Wellington sud , en plein centre-ville un collectif de 200 artistes venus de des 13 provinces du Canada est à l’origine de cette murale. Sous forme d’un puzzle se sont 224 tableaux miniatures qui composent ce tableau illustrant les différents sports en compétition lors des Jeux du Canada.

Cinéma de Paris, 2017.

Toujours présent dans la mémoire collective, le cinéma de Paris a vu défiler de nombreuses générations de sherbrookois. Peinte à l’emplacement du cinéma, la murale célèbre l’histoire du cinéma à Sherbrooke. Conçue pour être vue en angle, elle utilise la technique d'anamorphose (déformation calculée du dessin) qui donne l'impression que l’enseigne est installée à 90 degrés.

D’hier et d’aujourd’hui, tous les personnages illustrés, représentent des figures marquantes du cinéma.

Les affiches de films rappellent la projection de films qui ont marqué l’histoire du cinéma à Sherbrooke.

« Les Raquetteurs », film documentaire, tourné à Sherbrooke.

« Le père Chopin » un des premiers films québécois et premier film canadien de langue française entièrement tourné au Canada.

« La symphonie Fantastique » biographie romancée de Hector Berlioz, présentée pour la réouverture du nouveau Cinéma de Paris le 16 janvier 1948.

Théâtre lors de son ouverture en 1913, le cinéma connaîtra plusieurs transformations, jusqu’à sa démolition en mars 1988.